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L'insigne est une étoile à cinq rayons doubles émaillés de blanc, les dix pointes boutonnées. L'étoile et les boutons sont en argent pour les chevaliers, en vermeil pour les officiers. Les rayons sont reliés par une couronne, d'argent ou de vermeil suivant le grade, émaillée de vert et composée de feuilles de chêne (à droite) et de laurier (à gauche) et dont les extrémités inférieures, entrecroisées, sont attachées par un noeud. Le centre de l'étoile présente un médaillon en or avec l'effigie de la République, entourée d'un cercle bleu, portant les mots : " République Française ". L'étoile est suspendue à une couronne, d'argent ou de vermeil suivant le grade, émaillée de vert et composée de feuilles de chêne (cette fois-ci à gauche) et de laurier (cette foi-ci à droite). Au revers, le médaillon d'or porte deux drapeaux tricolores, aux hampes entrecroisées, avec cet exergue : " Honneur et Patrie " et la date de création de l'Ordre : " 29 floréal An X ". La dimension de l'insigne en vermeil des commandeurs est de moitié plus grande que celle des deux premiers grades.
 
L'insigne est suspendu à un ruban en moire rouge, reprenant la couleur du ruban de l'Ordre de Saint-Louis. Il comporte une rosette pour les officiers. L'insigne des commandeurs est suspendu à une cravate. Les grands officiers portent la croix d'officier mais aussi une plaque sur le côté droit de la poitrine. Les grandes croix portent la même plaque, mais en vermeil, sur le côté gauche de la poitrine. Leur croix de vermeil, presque du double de celle des deux premiers grades, se porte en écharpe, suspendue à un large ruban rouge qui passe sur l'épaule droite.
Les insignes de la Légion d'honneur depuis 1802
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Le principe des récompenses admis, on insistait pour qu'on se bornât à les appliquer aux faits de guerre d'une appréciation beaucoup plus précise et ayant un objet clair et limité. Napoléon répondit à ces objections en s'adressant surtout au général Mathieu Dumas, qui avait très vivement soutenu l'opinion contraire.
 
Néanmoins, le projet ne fut adopté au Tribunat que par 56 voix contre 38, au Corps législatif, par 170 voix contre 110, et cependant, il avait été tenu grand compte dans sa rédaction des préjugés que l'institution de la Légion d'honneur pouvait inquiéter.
 
En dehors des militaires, les récompenses devaient s'adresser aux citoyens qui, par leur savoir, leurs talents et leurs vertus, avaient contribué à établir ou à défendre les principes de la Révolution. Le légionnaire devait jurer, non seulement de se dévouer au service de la République, mais de combattre par tous les moyens que la justice, la raison et les lois autorisent, toute entreprise tendant à rétablir le régime féodal, à reproduire les titres et qualités qui en étaient l'attribut, enfin, de concourir de tout son pouvoir au maintien de l'égalité et de la liberté.
La première distribution des croix eut lieu le 14 juillet. Le naturaliste Lacépède, qui, par un choix assez inattendu, fut le premier grand chancelier de la Légion d'honneur, eut soin de faire remarquer que cette date avait été choisie à dessein pour montrer que la Légion d'honneur était la consécration de la victoire du 14 juillet et de la Révolution de 1789. L'organisation de la Légion d'honneur était bien plus complète qu'aujourd'hui. Par exemple, elle était divisée en quinze cohortes ayant chacune son chef particulier, et à chacune desquelles étaient affectées des portions de biens nationaux portant 200.000 livres de rente. Le plus haut grade était alors celui de grand officier. La dignité de grand aigle ou grand cordon ne fut établie qu'en 1805.
 
Napoléon, en établissant la Légion d'honneur, en dépit de l'opposition qu'il rencontrait autour de lui, était d'accord avec la nation. La Légion d'honneur a toujours été considérée comme une institution démocratique, ce qui ne l'a pas empêchée d'être une décoration enviée entre toutes.
 
Néanmoins, de sa création en 1802 jusqu'à la première abdication de 1814, ce sont les militaires qui se la verront épingler sur leur uniforme à une majorité écrasante : sur 48 000 légionnaires, on ne comptera qu'à peine 1500 civils. L'esprit qui présida à sa création ne fut donc pas respecté, loin s'en faut. A ce jour, les militaires ne représentent plus (!) que 65 % des récipiendaires contre 35 % aux civils. Au 1er janvier 1999, on comptait 113 800 légionnaires. En ces temps où la parité est sur de nombreuses lèvres, la femme n'y compte que pour 10 % environ seulement. Notons toutefois que depuis quelques années, les nouvelles promotions visent à réduire ce fort déséquilibre.
"L'article 87 de la constitution de l'an VIII avait décidé qu'il serait institué des récompenses nationales, mais ne parlait que des guerriers ; dans le projet de la Légion d'honneur il n'était fait aucune distinction entre les services militaires et les services civils. Il ne s'agissait plus ici seulement, disait-on, de récompenses individuelles, mais d'un ordre, mais d'une hiérarchie d'honneurs qui menaçait de constituer une aristocratie nouvelle. Le projet ne passa même au Conseil d'État que par 14 voix contre 10.
 
Berthier prétendit que l'ordre proposé ne convenait pas à une république, que les croix et les rubans n'étaient que les hochets de la monarchie. Il ajouta que, dans une république, les magistratures et les emplois devaient être les premières, les seules récompenses des services, des talents, des vertus.
En 2002, la Légion d'Honneur fêta son bicentenaire
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