Les protestants pouvaient tenir des assemblées périodiques constituées à l'image des États Généraux, et avoir à la cour des 
députés, interprètes auprès du roi de leurs vœux et doléances. Enfin, ils restaient, à titre provisoire, les maîtres d'une centaine
de villes fortes, dites places de sûreté, dont La Rochelle, Saumur, Montauban, Montpellier. Le roi en payait les garnisons et en
nommait les gouverneurs avec l'agrément des Églises.


L'édit de Nantes ne fut publié qu'un an après, à cause de l'obstruction des parlements. Malgré les avantages obtenus, un 
sentiment de défiance persista chez les protestants, aggravé, après la mort d'Henri IV, par les influences catholiques qui 
s'exercèrent sur la régente Marie de Médicis.

Leur agitation aboutit à des révoltes armées.

Quand Richelieu eut réprimé leur dernière rébellion, l'Édit de grâce d'Alès (1629) abolit leurs privilèges, leur enleva en 
particulier leurs places de sûreté qui furent démantelées, et les ramena au droit commun. Mais, avec une modération 
remarquable, il leur garantit la liberté du culte et l'égalité avec les catholiques, et leur conserva à cet égard le bénéfice de l'édit 
de Nantes, que Louis XIII confirma solennellement. Mazarin pratiqua à leur égard la même tolérance.

Dès le début de son gouvernement personnel, Louis XIV, conformément aux idées qui avaient cours à son époque, aussi bien 
dans les pays protestants que dans les pays catholiques, se proposa de rétablir en France l'unité religieuse.
Divers moyens furent employés pour provoquer les conversions ; des simples tracasseries et de l'achat des consciences, on 
passa aux persécutions violentes qui s'achevèrent par les dragonnades utilisées par quelques intendants et généralisées par 
Louvois.

Mal informé, abusé sur le nombre et la sincérité des conversions ainsi obtenues, Louis XIV put croire que les protestants 
obstinés n'étaient plus qu'une minorité négligeable au regard des religionnaires convertis, et, le 18 octobre 1685, il révoqua 
l'édit de Nantes, jugé désormais sans objet.

L'édit de révocation ordonnait la démolition de tous les temples, autorisait les protestants à rester en France, mais leur faisait 
défense de s'assembler, pour l'exercice de leur culte, en aucun lieu ou maison particulière, prescrivait que leurs enfants 
fussent élevés dans la religion catholique, enjoignait aux pasteurs qui refuseraient d'abjurer de sortir du royaume dans les 
quinze jours, sous peine des galères, menaçait de la même peine les religionnaires qui tenteraient de passer à l'étranger et 
punissait de la confiscation de leurs biens ceux qui y parviendraient.

La révocation ne s'appliqua pas à l'Alsace.

Malgré une surveillance rigoureuse des frontières et des côtes, l'exode des protestants, déjà commencé avant la révocation, 
prit à partir de 1685 des proportions considérables. Un grand nombre de protestants, portion active, riche et industrieuse, 
allèrent porter à l'étranger, en Suisse, en Angleterre, en Hollande, en Allemagne - surtout en Brandebourg - leur travail, leurs 
capitaux, leurs industries. La France en fut appauvrie matériellement. Elle le fut aussi moralement par la perte de tous ces 
hommes qui, "ayant à opter entre ce qu'ils avaient de plus cher au monde et leur conscience, optèrent pour leur conscience" 
(A. Sorel).

Acte d'intolérance religieuse, la révocation de l'édit de Nantes fut aussi un acte hautement préjudiciable à l'intérêt de la France.
Rendu par Henri IV le 13 avril et le 2 mai 1598, l'édit de Nantes mit fin en France aux 
guerres de religion et y institua un régime de tolérance religieuse alors inconnu en Europe.
Il accordait aux protestants amnistie pleine et entière pour le passé et, pour l'avenir, libre 
exercice de leur culte, sauf à Paris et dans un rayon de cinq lieues, ainsi que dans les 
camps militaires.
Il déclarait les réformés admissibles, au même titre que les catholiques, à toutes les 
charges et dignités.
Aux droits qui leur étaient ainsi reconnus s'ajoutaient des privilèges jugés 
momentanément nécessaires en tant que garanties contre un retour offensif d'intolérance.
Pour le jugement des procès où des protestants étaient parties, une chambre de l'édit, 
composée de catholiques et de protestants, était instituée au parlement de Paris, ainsi 
que des chambres mi-parties à Nérac, pour le parlement de Toulouse, et dans les 
parlements de Grenoble et de Bordeaux.

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